Après l’Afrique du Sud, le fournisseur de connectivité SEACOM s’attaque au marché des entreprises kényan

(Agence Ecofin) - Un an après avoir lancé, par l’Afrique du Sud, son segment dédié aux entreprises, SEACOM Business Initiative, le fournisseur panafricain de connectivité Internet SEACOM s’attaque au marché kényan. Dans un communiqué publié sur son site web, l’opérateur indique que les entreprises installées au Kenya pourront désormais accéder à une connectivité data et à des services Cloud de qualité, adossés au réseau de fibres optiques de l’entreprise.

Byron Clatterbuck (photo), le président-directeur général de SEACOM, justifie cette entrée sur le segment Entreprise comme un besoin de maximiser l’utilisation de la connectivité du groupe. Il explique que « SEACOM était d’abord concentré sur la mise à disposition d'autres fournisseurs de services en Afrique d’infrastructures de transmission de données à faible coût. Cependant, nous ne voyons pas l'adoption optimale de nos capacités de données internationales sur le marché de l'utilisateur final et les avantages connexes que cela peut apporter ». Or, avec les entreprises, gourmandes en connectivité pour la gestion de leurs activités, SEACOM est certain de pouvoir tirer parti de ce dynamisme pour atteindre les objectifs de rentabilité de sa fibre optique.

D’après Patrick Ndegwa, directeur des ventes chez SEACOM Business, le moment était venu pour SEACOM de se diversifier vers le marché des entreprises avec des offres data ciblées, livrées avec la fibre de dernier cri. « Dès que les clients auront un avant-goût de notre offre de services, nous pensons que l'absorption sera énorme, comme nous l’avons déjà vu en Afrique du Sud », a-t-il ajouté.

Pour conquérir rapidement le segment Entreprise du Kenya, SEACOM indique qu’il compte sur son infrastructure déjà présente sur le marché local. Byron Clatterbuck, révèle que la société a déjà construit huit points de présence urbains autour de Nairobi, la capitale, qui donnent à SEACOM « une solide base à partir de laquelle étendre davantage nos services avec nos partenaires ». « En ayant notre propre PoP urbain, nous pouvons mieux gérer la qualité de service et l'évolutivité du réseau », s’est-il réjoui.

Muriel Edjo