(Agence Ecofin) - En Rd Congo, le président Joseph Kabila a fini par révoquer Enock Ruberangabo Sebineza, vice-ministre des Postes, des Télécommunications et des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Celui-ci a été emporté par le scandale d’une sextape (vidéo intime) qui s’est retrouvée sur Internet, notamment par le canal des réseaux sociaux YouTube, Facebook et Twitter. La vidéo, supprimée peu après sa diffusion, montre le ministre se masturbant dans son bureau devant la webcam d’un ordinateur.
Le décret présidentiel qui révoque le vice-ministre explique que ce dernier a « gravement manqué au devoir déontologique et éthique auquel sont soumis les membres du gouvernement ».La vidéo a d’ailleurs créé un tollé sur les réseaux sociaux où la tête du ministre était revendiquée. Des hashtags se sont multipliés sur Twitter, notamment le #Sebinezamustgo (Sebineza doit partir) ou le #SanctionnezSebineza. Beaucoup supportent mal le fait que la sextape montre aussi en arrière-plan le drapeau de la Rd Congo et la photo du président congolais Joseph Kabila.
Pris dans la tempête, le mis en cause continue pourtant de se défendre. Il a notamment déclaré ne pas savoir ce qu’est une webcam, arguant que la vidéo est le fruit d’un montage. Il a aussi déclaré avoir été victime d’un chantage qui lui a coûté 25 000 $, mais le payement aurait été fait avec du retard, quand le maître chanteur avait déjà publié la vidéo.
L’affaire du vice-ministre Ruberangabo Sebineza a poussé des internautes à publier de vieilles sextapes d’autres personnalités congolaises, notamment celles des députés Emery Kataka et Patcho Panda, ou du pasteur Denis Lessie.
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