(Agence Ecofin) - En recherche de fonds pour renforcer son pare feu financier et ses capacités de prêts, le FMI se tourne vers Alger pour solliciter son concours en raison de son importante réserve de change évalué à 183,1 milliards $ en 2011.
Le ministre des finances Karim Djoudi (en photo avec Christine Lagarde) a indiqué en marge de la réunion du printemps du FMI et de la Banque mondiale à Washington que «la demande a été faite par le FMI à l'Algérie en tant que pays doté d'excédents financiers pour accroître les ressources de l'institution de Bretton Woods afin de lui permettre d'accorder des prêts aux pays qui en ont besoin.»
L’Algérie étudiera le besoins du FMI et donnera une réponse avant la prochaine assemblée annuelle du FMI et de la Banque mondiale, prévue en octobre à Tokyo.
«Nous avons besoin de savoir si le FMI envisage de réaliser cette opération de renforcement de ses capacités financières à partir de demandes de prêts ou de dépôts rémunérés, ainsi que le rendement qu’il compte proposer. C’est à partir de ces conditions que nous donnerons notre réponse», a précisé le ministre.
La gestion des réserves de changes algériennes qui pourraient s’élever à 205,2 milliards $ est axée sur la préservation du capital, la liquidité du portefeuille et une couverture contre les risques de change. L’allocation du portefeuille est réalisée à 98% sur des actifs financiers se situant aux USA et en Europe et a rapporté 4,60 milliards $ en 2010 contre 4,74 milliards $ en 2009.
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