(Agence Ecofin) - Le 9 décembre a été déclaré Journée internationale de lutte contre la corruption, afin de sensibiliser le monde à ce problème et faire connaître le rôle de la Convention des Nations Unies contre la corruption (résolution 58/4), adoptée il y a seulement 5 semaines par l’Assemblée générale de l’ONU.
Une manifestation contre la corruption à San Dominigo
Cette convention, dont tout le monde ne mesure pas encore la portée considérable, constitue une réelle avancée en matière en matière de recouvrement des avoirs illicites envoyés à l'étranger. « La Convention fournit un ensemble de normes et de mesures très complet visant à favoriser la coopération internationale et les efforts au plan national pour combattre la corruption » déclarait récemment Merida Peter Eigen, Président de Transparency International. « La Convention comble les lacunes flagrantes observées au niveau de deux des outils les plus importants pour combattre la corruption internationale : l'assistance juridique mutuelle et le recouvrement des avoirs envoyés à l'étranger par des fonctionnaires corrompus », précise-t-il. Cette Convention permettra également à toute personne ayant subi un préjudice consécutif à un acte de corruption d'initier une action en justice à l'encontre des responsables.
Mais maintenant que cet outil est disponible pour combattre le fléau de la corruption, il reste encore aux Etats à ratifier l’accord et, surtout, à le mettre, aussi rapidement que possible, en application.
Une manifestation contre la corruption à Jersey
C’est pour maintenir la pression sur ce processus de ratification et de mise en œuvre que l’ONU a instauré cette Journée internationale de lutte contre la corruption. L’objectif est de sensibiliser les opinions publiques et les décideurs politiques.
En ces temps de louanges unanimes à Nelson Mandela pour son exemplarité, quel plus bel hommage lui rendre que de faire avancer ce processus et de participer activement à cette journée internationale ?
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