(Agence Ecofin) - A Madagascar, il y a eu fausse note dans la communication de la présidence de la République. La direction en charge s’est en excusé. En effet, la Présidence a avoué qu’elle s’était trompée en publiant sur son compte twitter, le 7 août 2015, un post annonçant le retrait de l’équipe de Madagascar des Jeux des îles de la Réunion qui se sont déroulés du 1er au 9 août dernier.
L’annonce du retrait avait même été confirmée. Mais dès le lendemain 8 août, le message suivant a été publié sur la page Facebook de la Présidence malgache : « Suite à une série de méprises et malgré le recoupement habituel auprès de sources généralement fiables, nous regrettons profondément d’avoir diffusé une information non avérée. Le retrait de Madagascar des Jeux des îles de la Réunion, en relation avec différents incidents survenus lors du séjour de nos athlètes, n’est pas à l’ordre du jour. »
La Présidence reconnaît sa boude, puisqu’elle précise : « Par ailleurs, jusqu’à preuve du contraire, aucun des canaux Internet de la Présidence n’a été piraté. Nous assumons pleinement cet impair et présentons nos plus sincères excuses à celles et ceux qui ont été induits en erreur à partir de notre page. »
Le faux retrait de Madagascar aux Jeux des îles de la Réunion avait été justifié par des incidents subis par la délégation de ce pays, rapporte le journal « L’Express de Madagascar ». En effet, une athlète, médaillée d’or sur le 3000 m steeple, a ainsi eu « son drapeau national arraché des mains », car les organisateurs avaient banni les symboles nationaux de la compétition à la suite des tensions ayant conduit au retrait des Comores.
Selon « L’Express de Madagascar », il y a également eu le refoulement du ministre malgache de la Jeunesse et des Sports et du consul qui voulaient rejoindre la tribune lors d’une cérémonie de récompense des athlètes.
C’en était trop pour que la Présidence réitère l’annonce du retrait de Madagascar, même si les organisateurs démentaient le départ des athlètes malgaches. C’est à se demander quelles étaient les fameuses « sources généralement fiables » de la Présidence.
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.