(Agence Ecofin) - Selon une source proche du dossier qui s’est confiée au journal Daily Nation, les négociations en cours autour de la cession des parts d’Orange dans Telkom Kenya ont un impact négatif sur le projet gouvernemental d’infrastructure national de fibre optique (NofBI). Jusqu’à présent, le contrat de sous-traitance pour la gestion commerciale et la maintenance de la seconde phase du projet, soit 2100 km de fibre optique installés par Huawei, n’a pas encore été attribué. La sensibilité du dossier Telkom en serait la cause.
Le NofBI, piloté par le ministère des technologies de l’information et de la communication, a vu sa première phase longue de 5000 Km et réalisée de 2007 à 2009 confiée à Telkom Kenya. La seconde phase devait également revenir à Telkom. Mais le potentiel changement d’actionnariat au sein de l’entreprise conseille d’attendre de voir qui sera le repreneur des parts d’Orange et donc l’actionnaire majoritaire à qui le gouvernement pourrait éventuellement confier la gestion de la seconde phase du NofBI et même la première.
Fiona Asonga, la président directrice générale de l’Association des fournisseurs de services télécom du Kenya (TESPOK), dans une interview accordée à Daily Nation, s’est inquiétée des interférences que provoquent les considérations politiques autour de Telkom sur le marché de la fibre optique. Elle craint que ces interférences finissent par entraver le succès du NofBI.
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