(Agence Ecofin) - Au Kenya, le gouvernement prévoit d’exempter les importations de cuir et de peaux brutes de droits de douane rapporte Xinhua.
Cette manœuvre devrait permettre d’améliorer la fourniture en matières premières des tanneries qui ne fonctionnent qu’à moins de 40% de leur capacité de traitement en raison de l’approvisionnement instable en intrants et de leurs coûts élevés sur le marché domestique.
« Nous lancerons des discussions avec le Trésor dans l’optique d’une abolition d’ici mi-2018, du droit appliqué sur les importations de cuir et de peaux brutes.», a indiqué Adan Mohammed (photo), secrétaire de Cabinet du Ministère de l’Industrie, du Commerce et des Coopératives en marge du lancement du Plan stratégique du Conseil kenyan du développement du cuir (KLDC) portant sur la période 2017-2022.
Pour rappel, l’industrie kényane du cuir produit 10 millions de paires de chaussures par an pour des besoins d’environ 37 millions de paires et emploie près de 10 000 personnes.
Le pays qui possède le troisième plus grand cheptel en Afrique, perçoit annuellement 94 millions $ de l’exportation du cuir principalement sous forme de peaux semi-transformées.
Espoir Olodo
Bruxelles, Belgique - Paying More for a Sustainable Cocoa.