(Agence Ecofin) - Dans leur course pour associer les objets de la vie courante aux technologies de l’information et de la communication (Tic), les firmes technologiques ne cessent d’innover. Parmi les innovations des ces dernières années, l’horlogerie occupe une grande place.
Il y a quelques jours encore, Samsung dévoilait officiellement sa Galaxy Gear, la première montre connectée.
D’après des études comme celles du cabinet Canalys, ce sont 500 000 montres intelligentes qui seront distribuées dans le monde en 2013, et 5 millions dès l'an prochain, soit une hausse de 900 %. Wanli Wang, analyste de CIMB Securities, pense même qu’Apple, dont l’iWatch est attendue, pourrait livrer plus de 63 millions de ses montres dans l’année qui suivra la sortie. Serait-ce alors le début de la fin pour l’horlogerie traditionnelle ?
Que non, pense Gregory Pons, l'éditeur de Business Montres & Joaillerie. Pour lui, « le défi n'est pas technologique, mais topographique ». En d’autres termes, l’objet qui saura se faire moins encombrant, remportera « la guerre du poignet ». Pour le moment, les montres traditionnelles ont encore le vent en poupe avec, pour la Suisse, leader du marché, 30 millions de montres vendues dans le monde chaque année. Dans un entretien accordé à l’Hebdo, Nick Hayek, le président de la direction de Swatch Group, s’est montré très serein pour le futur de la montre. Il a déclaré: «Si Apple vient sur le marché avec un tel objet, il est le bienvenu. Si Apple a l'avantage avec le téléphone, c'est Swatch Group qui domine dans la montre interactive ».
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