(Agence Ecofin) - Dans un communiqué de presse, l’Association mondiale des opérateurs télécoms (GSMA) a appelé le gouvernement égyptien à reprendre les négociations avec les opérateurs télécoms sur la licence 4G. La sortie médiatique de l’association survient après le refus, par Orange Egypt, Vodafone Egypte et Etisalat Misr, d’acquérir la licence pour le très haut débit mobile. Pour ces sociétés télécoms, les conditions fixées par l’Autorité nationale de réglementation des télécommunications (Anrt) ne sont pas propices à l’acquisition de cette licence.
Pour la GSMA, les autorités du Caire doivent offrir aux opérateurs des télécommunications, présents sur le marché égyptien, des facilités à même de garantir la rentabilité de leur investissement. Ils doivent offrir davantage de spectres de fréquences et à un prix abordable. Pour la licence 4G, l’Anrt a demandé à Orange de payer un montant de 3,5 milliards de livres égyptiennes (393,05 millions de dollars US) ; 3,5 milliards de livres égyptiennes (393,05 millions de dollars US) pour Vodafone Egypte aussi et 4,5 milliards de livres égyptiennes (617, 650 millions de dollars US) pour Etisalat Misr. La moitié de chaque montant devait être réglée en dollars.
La GSMA pense qu’en cédant la licence 4G à des prix abordables, les opérateurs pourront également fournir des services 4G aux consommateurs à un prix abordable. Plus important, l’Association des opérateurs craint surtout pour l’opportunité d’accès au très haut débit que risquent de perdre les populations si rien n’est fait. Une opportunité qui ne pourrait se représenter qu’après plusieurs mois encore. Une situation qui hypothéquerait alors les possibilités d’amélioration des conditions de vie de nombreux Egyptiens grâce à Internet.
Muriel Edjo
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