(Agence Ecofin) - La justice britannique n’a pas suivi le fonds souverain de Libye, la Libyan Investment Authority, qui accuse la banque américaine Goldman Sachs de l’avoir manipulé pour lui faire investir à perte 1,2 milliard de dollars dans des produits financiers toxiques.
En appui de cette accusation, le fonds libyen a produit le message d’un associé de Goldman Sachs qui confie que ce fonds est « très rudimentaire » et qu’il sera « facile de le violer ».
Selon le cabinet d'avocats Osborne & Partners qui défendait la LIA dans cette affaire, Goldman Sachs a gagné 220 millions de dollars en faisant perdre 1,2 milliard à son client. Toutefois, si l’opération semble pour le moins douteuse sur le plan moral, elle ne serait pas illégale selon les tribunaux britanniques.
La banque Goldman Sachs, qui vient de recruter l’ex-président de la Comission européenne José Manuel Barroso, s'est « réjouie d'avoir gagné cette affaire avec un jugement largement en sa faveur ».
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