Une accalmie mais pas la fin de la guerre. C’est ainsi que l’organisation des nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture considère la situation qui prévaut dans le Sahel actuellement, par rapport aux criquets pèlerins.

En effet, estime Patrick David qui représentait cette institution à la session conjointe de la Commission de lutte contre le criquet pèlerin en région occidentale (CLCPRO), «Il faut faire montre davantage de vigilance et de prudence pour faire face à certaines éventualités ».

Toutefois, le responsable a tenu à saluer : «La réaction presque assimilable à de l’anticipation a permis de maîtriser la situation et d’éviter une recrudescence» lors de la crise de 2012/2013. Alors qu’aujourd’hui, la coopération entre les pays membres de la CLCPRO semble être la clé pour résoudre le problème de la menace acridienne, de plus en plus d’actions sont posées dans ce sens. Conscient, à la fois, des efforts à fournir pour une victoire finale et de l’enjeu,  Mohamed Lemine Hamouny, coordonnateur de la commission, a déclaré: «Les criquets pèlerins sont les plus grands ravageurs de la région pour notre agriculture».

Créée en 2002 pour lutter contre les criquets pèlerins, la CLCPRO peut compter, parmi ses grands succès, l’arrêt d’une invasion qui a débuté en 2014, en Mauritanie.

Aaron Akinocho