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mercredi, 20 avril 2016 09:19

Nigeria: la révolution agricole sera semencière ou ne sera pas

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« Le Nigéria a besoin d’une révolution semencière.» C’est là la position d’Audu Ogbeh (photo), le ministre de l’agriculture du gouvernement Buhari. L’officiel a mis en lumière les défaillances du système semencier de son pays qui souffre d’un déficit d’environ 230 000 tonnes de semences pour les trois principales cultures céréalières, à savoir : le riz, le maïs et le sorgho. Le Nigeria aura besoin de 112 milliards de nairas pour s’acquitter de sa facture semencière en ce qui concerne ces cultures.

«En 2015, la production semencière annuelle de notre pays tournait autour de 122 000 tonnes pour une demande d’environ 350 000 tonnes. Ceci nous a laissés avec un large déficit qui a été comblé par des semences de faible qualité comme les réserves des producteurs ou encore les approvisionnements de semenciers peu scrupuleux.», a affirmé le dirigeant avant d’estimer que le pays devait renverser la vapeur pour améliorer sa productivité agricole et faire du secteur, la locomotive de l’économie du pays.

La solution, selon Audu Ogbeh, consiste en l’établissement dans les délais les plus brefs, d’une stratégie visant à assurer la production de semences de qualité au Nigéria. Il conviendra également, poursuit-il, de mettre en œuvre un système de distribution qui en assurera l’accessibilité au plus grand nombre de producteurs.

Le Nigéria dont l’économie est actuellement secouée par la crise pétrolière, veut repositionner l’agriculture comme un secteur prioritaire afin d’en faire une source majeure de devises extérieures.

Aaron Akinocho

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Lu 1148 fois Dernière modification le mercredi, 20 avril 2016 12:45