(Agence Ecofin) - Après avoir terminé la semaine dernière à 50,33 dollars à New York, son meilleur niveau depuis les trois dernières semaines, le pétrole devrait connaitre une nouvelle semaine au-dessus de la barre des 50 dollars.
En effet, la décision de la Russie et celle de l’Arabie Saoudite de prolonger l’accord de réduction de l’offre, jusqu’en mars prochain, a ravi les investisseurs. De plus, l’offre américaine devrait reculer de nouveau cette semaine et Khalid al Falih (photo), le ministre saoudien de l’Energie n’exclut pas d’élargir la limitation à un ou deux petits producteurs et le 25 mai prochain, les producteurs entérineront fort probablement la prolongation de l’accord.
« Nous pensons que la poursuite de cet effort avec le même niveau de limitation, plus l'apport d'un ou deux petits producteurs sera plus qu'approprié pour ramener l'équilibre à cinq ans au niveau où il doit se situer à l'issue du premier trimestre 2018.», a-t-il déclaré pendant le week-end.
Selon des sources concordantes, le Turkménistan, l'Egypte et la Côte d'Ivoire devraient ainsi participer à la prochaine réunion des pays de l’OPEP et des pays non-OPEP. Ces pays pourraient participer de façon conséquente à l’effort de réduction de l’offre globale. Désormais, les perspectives sont bonnes pour le marché de l’’or noir.
Dans une interview qu’il a accordée à Zone Bourse, Benjamin Louvet, gérant des matières premières chez OFI Asset Management, a déclaré que le prix du baril pourrait remonter entre 65 et 70 dollars, en fin 2017. Il a ajouté qu’on devrait ensuite voir un prix de 80 dollars fin 2018 sur fond d’interrogations à propos du manque d’investissement des grands producteurs de pétrole conventionnel. Cependant, il entrevoit que la phase de volatilité des prix peut durer encore jusqu’à trois mois avec un prix maximum du baril à 55 dollars.
Olivier de Souza