(Agence Ecofin) - Comme la Côte d’Ivoire, le Nigeria ou le Kenya, le Ghana attend la réponse à sa demande d’extension de ses eaux territoriales dans le cadre de l’ONU. Selon le ministre ghanéen des Ressources naturelles, Mike Hammah (photo), « les chances du Ghana d’obtenir gain de cause sont élevées ».
La demande porte sur une extension de son plateau continental sur environ 15000 kilomètres carrés au-delà des 200 milles nautiques où des études préliminaires ont déjà été effectuées et révèlent des volumes très supérieurs aux gisements du Jubilee estimés à 3 milliards de barils.
Dans l’hypothèse d’une issus favorable, le Ghana verrait alors ses réserves de brut augmenter de 8 milliards de barils.
Selon le quotidien Graphic, la production moyenne du Ghana serait actuellement comprise entre 82000 et 84000 barils par jour et elle devrait dépasser les 100000 b/j d’ici à la fin de cette année.