(Agence Ecofin) - A Muanda, dans le Bas-Congo, les travaux de construction de l’Institut supérieur de gaz et de pétrole touchent à leur fin. L’institution vise à former les futurs hauts cadres spécialisés du secteur pétrolier congolais. « L’institut va dispenser les enseignements de qualité. Il a pour vocation de suppléer à l'insuffisance d'experts locaux en la matière » précise le secrétaire académique du futur établissement.
La RD Congo, quasi vierge de prospection pétrolière jusqu’à ce jour, pourrait devenir dans les prochaines années un pays pétrolier significatif avec trois zones majeures : la côte Atlantique, qui fait déjà les fortunes de l’Angola et du Congo Brazza, la cuvette centrale et l'Est du pays.
Financé à hauteur d'un million de dollars par la compagnie britannique de recherche pétrolière FEMA, l’institut travaillera en partenariat avec les universités du Texas et envisage déjà une annexe en Ituri.
Les matières enseignées seront l'exploration du pétrole et du gaz, le forage et la production, la raffinerie, la gestion pétrolière, la commercialisation du pétrole et du gaz, la transformation des produits finis et des sous-produits et la formation de sapeurs pompiers.
Muanda est la seule agglomération côtière du pays. Elle héberge également la société franco-britannique Perenco.