(Agence Ecofin) - Quelques jours après avoir menacé de paralyser l’activité pétrolière en amont dans le pays, les membres de l’Association des cadres supérieurs du pétrole et du gaz naturel au Nigéria (PENGASSAN), ont été reçus ce jour par des représentants du gouvernement. Ceci, pour désamorcer la bombe et parvenir à un accord entre les deux parties, indique Reuters.
En effet, le PENGASSAN a annoncé qu’il entrera en grève dès le 18 décembre prochain si ses membres, récemment licenciés par certaines compagnies pétrolières et gazières ainsi que des exploitants marginaux, ne sont pas « immédiatement » réhabilités dans leurs fonctions. Ceux-ci se battaient pour de meilleures conditions de travail et de vie.
Comme l’explique Lumumba Okugbawa, un membre du syndicat, « le gouvernement doit forcer la direction de ces entreprises à rappeler les travailleurs ». Ces sociétés ont, par ailleurs, ordonné des licenciements massifs pour les prochaines semaines, mais n'ont pas fourni de chiffres.
Le mouvement syndical a aussi exigé qu’aucune des firmes touchées par le préavis ne soient présentes pour les négociations. Cette situation rappelle celle de décembre dernier où le PENGASSAN a bloqué pendant plusieurs jours les activités en amont d’Exxon Mobil pour revendications non satisfaites.
Pour Abuja, un blocage des activités dans l’amont par ce syndicat, pourrait faire perdre un volume conséquent de pétrole à l’export.