(Agence Ecofin) - Le ministère camerounais des Forêts et de la Faune a demandé à la société américaine Herakles Farms de réduire la taille de son projet de culture de palmiers à huile à 20 000 hectares contre 73 000 hectares auparavant, rapporte l’agence Reuters le 8 juin.
«Nous avons demandé aux responsables de Herakles Farms d'oublier leur accord initial signé avec le Ministère de l'Economie, de la planification et de l'aménagement du territoire. Le nouveau site de 20 000 hectares n'a pas encore été déterminé », a déclaré un haut responsable du ministère des Forêts et de la Faune foresterie qui a préféré garder l’anonymat.
Un porte-parole d’Herakles Farms a refusé de confirmer ou de nier cette information. « Notre compagnie est encore en négociation avec le gouvernement camerounais » s’est-il borné à dire.
Le ministère camerounais des Forêts et de la Faune avait levé, le 29 mai, sa mesure suspendant les activités de la compagnie prise une semaine auparavant, sans donner des explications.
Ce même ministère reprochait, dans un rapport publié fin avril , a Herakles Farms, des méthodes «d'intimidation et de corruption» pour acquérir des terres au Cameroun.
En 2009, le gouvernement camerounais avait signé avec Herakles Farms un accord de principe pour une concession de plus de 73 000 hectares dans le sud-ouest pour la culture du palmier à huile.
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