(Agence Ecofin) - En Tanzanie, les agriculteurs subissent le contrecoup des prix élevés de la tomate, pratiqués la saison dernière. En effet, alors que le cageot se négociait à 60 000 shillings, les petits producteurs se sont lancés dans la culture du fruit, ce qui a abouti à une surabondance de la tomate sur le marché. Aussi, les prix ont-ils drastiquement chuté.
Aujourd’hui, le cageot de tomates se négocie entre 6 000 et 7 000 shillings, soit un recul d’environ 88%. Cette situation interpelle les dirigeants qui cherchent aujourd’hui comment pérenniser la culture du fruit. Selon le consultant en agribusiness, Ebron Mwakalinga, la solution réside dans la création d’un environnement favorable aux agro-industries afin d’augmenter la valeur ajoutée de la production locale.
Selon Jacqueline Mkindi, numéro un de la Tanzania Horticultural Association, les efforts dans la transformation doivent aller de pair avec la recherche de nouveaux débouchés commerciaux pour l’écoulement de la production, tant sur le marché régional, qu’au-delà.
Aaron Akinocho
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.