(Agence Ecofin) - Le président égyptien par intérim Adly Mansour vient de promulguer une nouvelle loi électorale qui exclut toute contestation devant les tribunaux, des décisions de la commission électorale lors du prochain scrutin présidentiel.
Selon les dispositions de cette loi, qui fait partie du plan de transition dévoilé au lendemain de la destitution du président islamiste démocratiquement élu Mohammed Morsi par l’armée en juillet 2013, il ne sera autorisé à aucun candidat de faire un recours sur les résultats de la prochaine présidentielle.
Le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, ministre de la Défense et vice-premier ministre du pays, fait figure de grand favori pour ce scrutin qui devrait se tenir fin avril ou début mai.
La nouvelle loi électorale stipule, par ailleurs, que tout candidat à la présidentielle devrait être Egyptien, de parents égyptiens, et que ni lui, ni ses parents, ni son conjoint ou conjointe ne doivent détenir une nationalité étrangère.
Le candidat doit détenir un diplôme universitaire, être âgé d'au moins 40 ans et avoir accompli son service militaire. Il doit aussi être parrainé par pas moins de 25 000 électeurs issus de 15 gouvernorats (préfectures) au moins.
La loi fixe à vingt millions de livres égyptiennes (2 millions d'euros) le plafond des dépenses de campagne avant le premier tour, avec cinq millions de livres supplémentaires en cas d’organisation d’un second tour.