(Agence Ecofin) - La justice égyptienne a jugé, le 1er mars, anticonstitutionnelle la loi électorale devant régir les prochaines législatives, entraînant de fait le report du scrutin qui devait initialement se dérouler par étapes entre le 21 mars et le 7 mai.
La commission électorale qui a annoncé le report de ces premières législatives depuis l’accession du président Abdel Fattah Al-Sissi au pouvoir n’a pas précisé sous quel délai elles se tiendraient.
La Cour constitutionnelle a rejeté des dispositions de la loi électorale relatives au découpage des circonscriptions électorales. La nouvelle Constitution égyptienne précise en effet que les circonscriptions doivent refléter le poids relatif des électeurs. Théoriquement, il faut 131 000 électeurs par siège. Une marge qui a été dépassée par la loi, selon la Cour constitutionnelle du pays.
Suite à l’annonce du report du scrutin, le président Abdel Fattah al-Sissi a aussitôt ordonné que le texte qu'il avait ratifié en décembre soit réécrit d'ici un mois.
Les dispositions jugées anticonstitutionnelles vont être revues et «il y aura un nouveau calendrier pour les procédures» des élections, a précisé la commission électorale dans un communiqué.
Lire aussi
12/01/2015 - Egypte: des législatives pour asseoir le pouvoir du président du 21 mars au 7 mai
11/11/2014 - Egypte: le président Sissi promet des législatives avant fin mars 2015
04/06/2014 - Egypte: les Etats-Unis «impatients» de travailler avec le nouveau président al-Sissi