(Agence Ecofin) - Le foncier industriel algérien est largement sous-exploité. C’est ce que révèle une étude réalisée par les ministères de l’Intérieur et de l’Industrie.
« Cette évaluation a fait ressortir l’existence de 11 600 hectares de réserves foncières destinées à l’investissement en situation de non exploitation, dont 13 977 parcelles couvrant une superficie de 5 530 ha non attribuées, se composant de 2 773 ha au niveau des zones industrielles et de 2 757 ha au niveau des zones d’activités. Cette évaluation a également fait ressortir l'existence de 15 140 parcelles destinées à l’investissement, attribuées mais non exploitées, couvrant une superficie de 6 132 ha réparties entre 3 183 ha de zones industrielles et 2 949 ha de zones d’activités. », rapporte l’Algérie Presse Service.
Face à ce constat, le Premier ministre Abdelmadjid Tebboune a annoncé le 12 juillet dernier vouloir prendre le taureau par les cornes, notamment en mettant sur place une commission interministérielle composée des trois ministères concernés. « Cette structure est chargée d’élaborer un rapport détaillé sur la faisabilité ou non des zones industrielles nouvelles proposées par l’industrie et les mines. Elle devra également préparer les projets de texte nécessaires à la bonne utilisation et gestion du foncier disponible. », précise le communiqué publié par le gouvernement.
Souha Touré
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