(Agence Ecofin) - Le secteur minier malgache est à l’épreuve des difficultés en termes de compétitivité avec des conditions d'investissement difficiles, marquées d’une absence de données statistiques et d’une insuffisance de cadre légal, rapporte L’Express de Madagascar.
« Les réserves minières de Madagascar ne sont pas encore certifiées et les données statistiques sont insuffisantes», a expliqué Carl Andriamparany, directeur général des études et de développement du ministère auprès de la Présidence, chargé des mines et du pétrole.
Selon Andriamparany, qui a mis au premier plan un climat favorable aux investissements étrangers, il faut que Madagascar possède d’abord une grande quantité de ressources à exploiter et des données statistiques fiables.« L'attractivité est très importante du fait que Madagascar n'est pas le seul pays à exploiter des mines. Les conditions d'investissement de la Grande île créent des surcoûts aux investisseurs étrangers», a relevé Carl Andriamparany.
Toutefois, il faut reconnaitre que bon nombre de compagnies sont à l’affût du potentiel minier du Madagascar. On peut citer, entre autres, la compagnie allemande Tantalus Rare Earths AG qui détient un projet sur les terres rares couvrant 300 km2 dans la province d’Antsiranana et les compagnies australienne Energizer Resources Inc et canadienne DNI Metals Inc sur le graphite.
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Accra, Ghana