(Agence Ecofin) - Au Burkina Faso, une menace de grève plane sur les médias publics, le Service d’information du gouvernement (Sig) et les directions de la communication et de la presse ministérielle (Dcpm). C’est tout le système de communication de l’Etat qui pourrait être paralysé si cette menace devait être mise à exécution par le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (Synatic).
Cette organisation annonce deux journées de protestation majeure. D’abord le 1er septembre 2016, marqué par un sit-in devant le ministère de la Communication, de 8h à 14h, suivi, le 7 septembre, dès minuit, par une grève générale. Le préavis de manifestation a été signifié sous forme de lettre ouverte au président de la République du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
Le Synatic a formulé plusieurs revendications visant à améliorer les conditions de travail, revaloriser le statut et garantir un certain niveau de liberté aux travailleurs des médias publics, à savoir la Radiodiffusion télévision du Burkina (Rtb) et les Editions Sidwaya qui éditent le grand quotidien « Sidwaya ».
Le Synatic réclame, entre autres revendications : l’harmonisation et l’augmentation de l’indemnité de code vestimentaire fixée à 9 000 FCfa, 10 000 FCfa et 11 000 FCfa, respectivement à Sidwaya, à la Rtb-Radio et à la Rtb-Télé ; l’extension de cette indemnité aux journalistes et techniciens affectés au Sig et dans les directions de la communication des ministères ; la reconstitution de carrière des agents de la Communication et de la Culture, à savoir : les permanents, les contractuels et les pigistes des éditions Sidwaya et de la Rtb ; le rétablissement des rémunérations coupées depuis 2012 : frais de production, frais de pylônes, frais de verres correcteurs etc. ; l’arrêt des intimidations et des pressions de tout genre sur les journalistes des médias publics.
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