(Agence Ecofin) - La Banque mondiale a annoncé, dans un communiqué publié le 26 août, l’octroi au Maroc d’un prêt de 100 millions de dollars destiné à appuyer les efforts engagés par le gouvernement pour stimuler l’embauche et améliorer la qualité des emplois.
Intitulé « Second prêt à l’appui de la politique de développement sur les compétences et l’emploi » (SEDPL2), ce financement vise à faciliter le passage de l’école à la vie active à travers la réforme des programmes d’éducation et de formation qui améliorera les perspectives d’embauche des diplômés en les aidants à acquérir des qualifications appropriées.
Le prêt soutiendra aussi les dispositions que les pouvoirs publics ont l’intention de prendre pour élargir la couverture des services de l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) au-delà des diplômés et l’étendre aux personnes moins qualifiées. Par ailleurs, le SEDPL2 appuiera la création d’un nouveau statut juridique pour ceux qui travaillent à leur propre compte et souhaitent quitter l’économie informelle en payant des impôts en contrepartie d’avantages tels que l’accès au crédit et une couverture de sécurité sociale abordable. Enfin, le projet contribuera à améliorer la qualité et la disponibilité des données nécessaires à la prise de décisions sur l’action à mener dans le domaine de l’emploi.
«Le chômage reste un problème de développement fondamental pour le Maroc», a déclaré le directeur des opérations pour la région du Maghreb à la Banque mondiale, Simon Gray. Et d’ajouter : «Le gouvernement prend des mesures significatives pour améliorer la façon dont les institutions répondent aux besoins des jeunes en leur donnant la possibilité d’acquérir les compétences les plus utiles sur le marché du travail et de se créer eux-mêmes des débouchés. Nous sommes heureux de travailler étroitement avec les autorités à la mise en œuvre de ces mesures et d’autres initiatives destinées à stimuler l’emploi ».
Le gouvernement marocain a pris plusieurs mesures destinées à stimuler l’embauche, dont la signature de contrats avec treize nouveaux prestataires privés de services de formation professionnelle, le lancement d’un programme de soutien aux organisations non gouvernementales visant à offrir des programmes de formation aux jeunes non scolarisés issus de milieux défavorisés, la mise en œuvre d’un programme pilote de 18 mois dont l’objectif est d’étendre les services de l’ANAPEC aux non-diplômés dans cinq agences locales, l’adoption d’un projet de loi sur la promotion des micro-entreprises et la mise en place de l’Observatoire national de l’emploi.
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