(Agence Ecofin) - Le 28 janvier 2015, la Fédération nationale des Technologie de l’Information et de la Communication (TIC) a organisé une conférence de presse pour attirer l’attention du gouvernement sur la nécessité de transformer ce secteur dont la contribution à l’économie du pays (7,2% du PIB) peut être boostée. Lors de la rencontre qui s’est tenue au siège de l’UTICA à Tunis, Kais Sellami, le président de la Fédération, a exprimé son désir de voir le nouveau gouvernement ne pas oublier les projets sur lesquelles elle a travaillé avec le ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle et celui de l’Economie et des Finances, notamment le projet « Tunisie digitale 2018 », conçu dans le cadre d’un partenariat public-privé, constitué de six axes regroupant 40 projets qui pourraient générer entre 2000 et 10 000 emplois chacun.
Taoufik Halila, le président de la Chambre nationale des intégrateurs des réseaux Telecoms, a critiqué la faible contribution des opérateurs télécoms à l’employabilité. Pour lui, Tunisie Telecom devait avoir plusieurs filiales créatrices d’emplois, à l’image de Maroc Telecom. Il voudrait aussi que la fibre optique, génératrice de revenus pour l’Etat, ne soit plus seulement cantonnée comme c’est actuellement le cas, dans les quartiers huppés.
Pour Karim Ahres, le président de la Chambre nationale des sociétés de services et d’ingénierie informatique, le secteur national des TIC gagnerait aussi à l’exportation des logiciels et solutions informatiques conçus par les Tunisiens. Pour cela, il faudrait au préalable que l’Etat mette en place les bases pour la création d’un marché local. Ainsi, l’administration tunisienne n’aura plus à utiliser des logiciels et solutions conçus à l’étranger.
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