(Agence Ecofin) - Alors qu’à Alger les producteurs membres de l’OPEP tiennent des pourparlers pour essayer d’aboutir à un consensus sur un quota de production, le ministre iranien du pétrole, Bijan Namdar Zanganeh (photo), a réaffirmé que son pays ne participera pas à un gel de la production.
Il a d’ailleurs révélé que des efforts sont en train d’être consentis par Téhéran pour maximiser la production d’or noir. Selon des propos rapportés par le site d’information suisse Bilan, le responsable a déclaré que l’Iran nourrit l’ambition de porter rapidement sa production à 4 millions de barils par jour contre 3,6 à 3,8 présentement. L’objectif est d’atteindre les niveaux de production d’avant-sanctions. Pour y arriver, de nouveaux champs devraient bientôt entrer en production
Par ailleurs, le dirigeant a fait savoir que l’Iran a besoin de plus de temps pour des consultations, indiquant cependant qu’un accord pourrait être trouvé en novembre prochain, lors de la prochaine réunion de l’OPEP.
Une position tranchée qui n’augure rien de bon pour l’éventuelle reprise des prix sur le marché international car l’Arabie Saoudite a averti qu’elle ne participera à un gel de la production que si l’Iran revoit sa position.
Depuis mai 2014, les prix du pétrole battent de l’aile à cause d’une surabondance de l’offre sur le marché. Une situation engendrée par les rivalités entre l’Arabie Saoudite et l’Iran qui produisent beaucoup plus que nécessaire dans une course effrénée aux parts de marché.
Olivier de Souza