(Agence Ecofin) - Cette fois-ci, la grève va durer 4 jours dans les médias publics du Burkina Faso, ainsi que dans le Service d’information du gouvernement (Sig) et les directions de la communication et de la presse ministérielle (Dcpm). C’est donc tout le système de communication de l’Etat qui est en panne depuis ce 26 octobre 2016.
Le mot d’ordre de grève a été donné une nouvelle fois par le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (Synatic). Il s’agit du 4ème mouvement d’humeur orchestré par ce syndicat en 2 mois, après le sit-in du 1er septembre devant le ministère de la Communication, la grève de 24 heures du 7 septembre et celle de 3 jours débutée le 3 octobre.
Les mêmes revendications sont formulées. Y figurent entre autres l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel des médias publics, du Sig et des Dcpm ;la reconstitution de carrières des agents de la Communication et de la Culture ;le rétablissement des rémunérations injustement coupées depuis 2012 (frais de production, frais de pylônes, frais de verres correcteurs et autres primes) ;et l’arrêt des intimidations et des pressions sur les journalistes dans le traitement de l’information.
Le Synatic accuse le gouvernement d’avoir fait du « dilatoire » au cours des négociations menées jusqu’ici. Ce mercredi, 26 octobre 2016, au sortir du Conseil des ministres, le ministre de la Communication, Rémis Fulgance Dandjinou (photo), a expliqué que le Synatic a refusé de reporter sa grève pour permettre au pays de tenir plusieurs évènements imminents : le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou, le Tour du Faso et la commémoration des 2 ans de l’insurrection populaire.
Assongmo Necdem
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