(Agence Ecofin) - Dans un courrier daté du 21 juin 2017, la Commission des Communications du Nigeria (NCC) a interpellé les créanciers d’Etisalat, le consortium de banques mené par Access Bank, sur la nécessité de se rencontrer pour discuter de la situation de l’opérateur télécoms.
Le régulateur télécoms estime qu’il est impératif de trouver une solution à la dette d’1,2 milliard de dollars qui plonge la filiale d’Etisalat Group dans la crise.
D’après la Commission des Communications du Nigeria qui reconnait le droit des créanciers d’Etisalat à saisir la dette, une prise de contrôle de l’opérateur n’est cependant pas envisageable.
La loi sur la communication de 2003 le souligne, explique la NCC qui note qu’en son article 38, il est dit que « l'octroi d'une licence doit être personnel au titulaire de la licence et celle-ci ne doit pas être exploitée en sous licence ou transférée à une partie, à moins que l'approbation écrite préalable de la Commission ait été accordée ».
Pour la NCC, en tant qu'organe responsable, il est nécessaire de trouver une solution qui arrange les deux parties parce qu’il est préoccupé par les implications probables de la prise de contrôle d’Etisalat sur ses abonnés en particulier, et sur l'industrie des télécommunications en général.
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