(Agence Ecofin) - Karim Sekik a officiellement refusé le portefeuille de ministre des télécommunications au sein du nouveau gouvernement formé par d’Habib Essid. Dans un communiqué, l’homme d’affaire de 47 ans a justifié sa décision par « un souci d’éthique ». Il a expliqué ne pas pouvoir assumer des fonctions de ministre des TIC alors qu’il détient des entreprises spécialisées dans le domaine de l’e-commerce ou encore de l’informatique, dont certaines sont actuellement sous contrat avec l’Etat. Ce serait de la collusion en somme.
À travers ce désengagement, Karim Sekik explique que, même s’il est certain de son système de valeurs qui ne lui permettra jamais d’utiliser son poste à des fins personnelles, occuper ces fonctions fera jaser dans l’opinion publique et ne contribuera qu’à fragiliser le gouvernement de la seconde République. Il faut reconnaître que la confiance de la population envers ce nouveau gouvernement est relative. D’après le sondage effectué entre le 12 et le 18 janvier 2015 par Tunisie Sondage, sur un échantillon de 890 personnes, représentatif de la population tunisienne âgée de 18 ans et plus, il ressort que 40% des sondés estiment que le gouvernement Essid améliorera la situation socio-économique du pays, 33% ne le pensent pas et 27% n’arrivent pas à se prononcer.
Après avoir discuté avec le Premier ministre sur le sujet, le ministre des TIC d’un jour a exprimé sa gratitude pour cette marque de confiance qui lui a été accordée. Il espère pouvoir retrouver une opportunité professionnelle de ce niveau lorsqu’il aura clos, bientôt, selon ses plans, sa carrière entrepreneuriale.
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