(Agence Ecofin) - Au Burkina Faso, on peut désormais mettre un coût sur la malnutrition infantile. Selon l’étude baptisée «Le coût de la faim», le phénomène fait perdre environ 7,7% de son PIB au pays, soit 409 milliards de francs Cfa.
« La malnutrition infantile a laissé des séquelles sur la productivité en milieu professionnel de quelques 4,7 millions de personnes et les dommages pourraient être plus grands », estime l’étude qui indique que « le nombre d’enfants touchés par le mal a progressé dans le pays sur les dix dernières années ». Au nombre des mesures que le pays pourrait prendre pour inverser la tendance, il faut retenir l’augmentation des investissements visant à lutter contre la malnutrition durant les 1000 premiers jours de l’enfant ou encore le renforcement de la sensibilisation.
L’étude qui a été menée dans huit pays africains est une initiative conjointe du Programme alimentaire mondial (PAM), de la Commission de l’Union africaine, de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).
Aaron Akinocho
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