(Agence Ecofin) - Les investisseurs étrangers ont injecté 545 millions $ dans l’économie du Zimbabwe en 2014. Ce chiffre s’inscrit en hausse de 36%, lorsqu’on le compare aux 400 millions $ mobilisés en 2013 via ce processus. La performance peut paraître faible, au regard de celle des pays alentours, mais elle reste considérable, si on l’analyse sous le prisme de l’image que renvoie la classe politique de ce pays sur la scène internationale, et les défis économiques qui vont avec.
Selon Richard Mbaiwa, le directeur de l’Agence des Investissements du Zimbabwe, le gros de ces investissements a été absorbé par les secteurs des mines, des transports et des services. Pour sa part, le ministre zimbabwéen du plan et de la promotion des investissements, a laissé présager que cette performance devrait s’améliorer en 2015. « Nous avons déjà reçu une trentaine de délégations souhaitant investir, au cours de ces six derniers mois. Nous devrions assister à une amélioration des volumes d’investissements étrangers dans le futur », a fait savoir le Dr Désiré Sibanda.
Un optimisme qui n’est pourtant pas la chose la mieux partagée. Plusieurs analystes relèvent le fait que le gouvernement du Zimbabwe doit encore mettre en place des cadres incitatifs pour attirer davantage d’investisseurs étrangers. Au-delà de ces défis, il est à relever, que le Zimbabwe a fait mieux que la moyenne mondiale qui est en recul de 16% à 1,23 trillions $ et mieux que l’Afrique dont les volumes d’IDE ont stagné à 54milliards $.
Idriss Linge
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