(Agence Ecofin) - Désigné ministre des Technologie de l’information et de la communication le 23 janvier 2015, lors de la présentation du nouveau gouvernement par le premier ministre Habib Essid, Karim Sekik aurait refusé ce poste.
Selon la radio Jawhara Fm, il aurait demandé au chef du gouvernement de le décharger de cette fonction hier, 25 janvier 2015. Âgé de 47 ans, il a été désigné pour remplacer Tawfik Jelassi, le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des TIC dans l’ancien gouvernement de Medhi Jomaa.
Titulaire d’une maitrise de l'Institut des Hautes Etudes de Commerce (IHEC) de Carthage, d’un master en finances de l’Institut des hautes études commerciales de Montréal et d’un doctorat en économie internationale de l’Université de La Salle, Karim Sekik a une certaine expérience dans le domaine des TIC. En 1999, il crée la start-up Orientation.com, spécialisée dans la création de portails web. Puis, en 2001, il crée le groupe Equinoxes, spécialisées dans l'intégration des progiciels de gestion.
Nommé à la tête de Microsoft Tunisie en 2004, Karim Sekik vend finalement la société Equinoxes au groupe français Keyrus, avec qui il avait noué un partenariat pour conquérir le marché européen des logiciels, au début de l’année 2009. En 2011, il s’intéresse à la politique et rejoint le Pôle démocratique moderniste.
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