(Agence Ecofin) - Le Mali est le dernier pays ouest-africain en date où le virus Ebola a fait son apparition. Le premier porteur de la maladie est une enfant de 2 ans qui a succombé au mal à l’hôpital de Kayes à environ 600 kilomètres au nord-ouest de Bamako.
Les autorités sanitaires du pays s’activent actuellement à retracer toutes les personnes avec qui la petite fille aurait pu être en contact depuis le départ de sa famille de la ville guinéenne de Kissidougou.
L’organisation Mondiale de la Santé (OMS) s’est empressée de dépêcher une équipe sur les lieux afin d’aider à identifier les failles dans le système de défense du Mali contre la maladie. « Nous travaillons avec le Mali afin de parvenir à contenir l’épidémie comme ça a été le cas au Sénégal et au Nigéria » a déclaré Keiji Fukuda, sous-directeur général en charge de la Sécurité sanitaire à l’OMS.
Il faut dire que l’organisation s’attendait à cette apparition puisqu’elle avait récemment publié une liste de pays présentant de grand risque de connaître des cas d’Ebola. Outre le Mali qui y figurait, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et la Guinée-Bissau, auraient de fortes probabilités d’être frappés. Le Bénin, le Cameroun, la république Centrafricaines, la république démocratique du Congo, la Gambie, le Ghana, la Mauritanie, le Soudan du Sud, le Nigéria et le Togo sont les autres nations sur cette liste.
L’épidémie qui a déjà frappé quelque 10 000 personnes et tué environ 4900 ne sévissait jusque-là qu’en Sierra Leone, en Guinée et au Libéria, après avoir été contenue au Sénégal et au Nigéria.
Aaron Akinocho
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