(Agence Ecofin) - Les 18 états membres de l'Union européenne, les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, la Chine. Voilà les nouveaux marchés auxquels les semences et plants forestiers kenyans ont désormais accès.
Cette ouverture, fait suite à l’adhésion de deux organismes kenyans, à savoir l'Institut de recherche forestière du Kenya (KEFRI) et le Service des inspections Kenya (KEPHIS) au système des semences et plants forestiers de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Ce système, est en charge de l’élaboration des normes mondiales relatives à la certification et au commerce des semences forestières utilisées par ses 58 pays membres. Aussi l’adhésion du Kenya marque pour ce pays un pas important que Ben Chikamai, directeur KEFRI, ne néglige pas : « Le Kenya va récolter les bénéfices de la mondialisation et de la pénétration des marchés mondiaux en vertu de ce régime »
James Onsando, directeur du KEPHIS explique qu’avant cette adhésion, le Kenya ne pouvait être un acteur majeur des échanges de semences forestières au plan international en raison de l’absence du label de l’organisation qui constitue le sésame aux mouvements des semences sur le marché international. Aussi, la production kenyane peut désormais s’étendre au delà de ses limites régionales où elle s’était taillée une solide réputation, en Ethiopie, en Tanzanie, au Rwanda et au Burundi notamment.
Meknès, Maroc.