(Agence Ecofin) - L’exécutif algérien vient d’adopter un nouveau programme des énergies renouvelables, a révélé le ministère de l’Energie dans un communiqué. Il prévoit de mettre en place 22 000 mégawatts d’énergies renouvelables sur la période 2015-2030. Cette production constituera 27% de la production nationale d’électricité.
Les évolutions significatives faites dans le secteur énergétique sont la principale raison de révision du précédent programme des énergies renouvelables établi en 2011.Les aménagements apportés à l’ancien programme impliquent le développement du photovoltaïque et de l’éolien à grande échelle et l’introduction de nouvelles sources telles que la biomasse, la géothermie et la cogénération. Le développement du solaire thermique CSP a été repoussé en 2021, à cause de son coût élevé.
Le solaire photovoltaïque constituera 13 575 mégawatts des nouvelles installations, l’éolien 5010 mégawatts, la biomasse 1000 mégawatts, la cogénération 400 mégawatts et la géothermie 15 mégawatts.
Ce programme dont la réalisation est ouverte aux investisseurs des secteurs public et privé, nationaux et étrangers, bénéficiera d’un appui substantiel et multiforme de l’Etat.
Outre la mise en place d’une réglementation cohérente et attractive vis-à-vis des investisseurs, l’exécutif mettra également en place un Fonds national des énergies renouvelables et cogénération (FNERC) qui sera alimenté par 1% de la redevance prélevée sur le pétrole. Des tarifs d’achat garantis sont également mis en place par la réglementation. Ils s’étendent sur une durée de 20 ans pour les installations photovoltaïques et éoliennes. Pour les autres secteurs ne bénéficiant pas d’un tel tarif, il est prévu un système de cofinancement du coût d’investissement par le FNERC à hauteur de 50% à 90% selon la technologie et la filière choisies.