(Agence Ecofin) - Au cours d’un entretien accordé à Algérie Presse Service, Houda-Imane Faraoun (photo), la ministre algérienne de la Poste, des technologies de l'information et de la communication, s’est exprimée sur les mesures sécuritaires prises par le gouvernement pour empêcher toutes nouvelles fraudes au cours de la seconde session de l’examen du baccalauréat.
Lors de l’échange, la ministre des télécoms a tout d’abord souligné, en réponse au mécontentement des internautes qui connaissent des difficultés pour accéder à Internet et aux réseaux sociaux depuis le 19 juin 2016, qu’« il n’y a pas eu coupure d’Internet, juste réduction du trafic ( …) et la restriction de l'accès aux principaux réseaux sociaux pendant des horaires limités » liés à l’examen. Ces mesures « ont permis l'avortement de tentatives criminelles qui visaient à mettre en péril le devenir des milliers de candidats au baccalauréat », s’est réjouie Houda-Imane Faraoun.
« Je comprends parfaitement qu'être privé des réseaux sociaux pendant quelques heures soit une source de désagrément, notamment dans une société dynamique composée d'une majorité de jeunes portés sur les TIC comme la notre, mais je pense que le devenir de nos enfants et concitoyens candidats au Bac nous oblige à faire le sacrifice et à céder un peu de notre bien-être personnel pour contribuer au bon devenir de toute la société », a soutenu la ministre dans un effort d’apaisement.
La seconde session de l’examen du Bac en Algérie s’achève le 23 juin 2016. L’accès à Internet et aux principaux réseaux sociaux devrait donc bientôt revenir à la normale. Pour Faraoun, le gouvernement n’a fait que jouer son rôle pour garantir la qualité de l’examen au regard du contexte, en prenant « des mesures conservatoires pour des situations d'urgence », dans l'intérêt public.
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