(Agence Ecofin) - A Madagascar, le front de la lutte antiacridienne connaît une accalmie avec l’arrivée du froid qui empêche la progression des nuages de criquets. Mais selon une source bien informée, citée par l’Express de Madagascar, ce calme pourrait être annonciateur d’une tempête toute proche.
En effet, souligne le quotidien, Antananarivo risque fort de subir une nouvelle invasion acridienne, rééditant ainsi le scénario de l’an dernier. «L’année dernière, la capitale a été infestée vers le mois de septembre. Cette situation risque fort de se produire à cause de l’insuffisance de financement nécessaire pour mener à bien la campagne» affirme la source qui indique ainsi que la faiblesse du budget alloué à la lutte antiacridienne pourrait être un facteur déterminant dans la résurgence de cette plaie.
Alors qu’un financement de 6 millions de dollars a été prévu pour la deuxième année de la bataille, seule la Turquie et la Banque mondiale se sont engagées aux côtés de la grande île. «Ces allocations ont permis de poursuivre les traitements terrestres, mais pas à la vitesse nécessaire pour éviter la multiplication des criquets.» poursuit l’informateur de l’Express de Madagascar.
Pour rappel, en début d’année, l’île avait été en proie à la sécheresse et aux inondations consécutives à la tempête Chedza qui ont impacté négativement sa production agricole.
Aaron Akinocho
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.