(Agence Ecofin) - Le Sahel vit actuellement, à l’image du reste du continent africain, une nouvelle ère « économique favorable » et cinq pays qui font objet d’étude (Mauritanie, Sénégal, Mali, Burkina Faso et Niger) connaissent une « évolution favorable, quoique variable d’un pays à l’autre », basée sur des industries extractives en plein essor.
C’est ce que relève, dans la note « Le boom minier au Sahel. Un développement durable?», de février 2014, l’Institut français des relations internationales (Ifri) qui se persuade que la zone a subi un « grand retard en termes d’exploration».
Selon centre indépendant de recherche, d’information et de débat sur les grandes questions internationales de la France, pour comprendre ce dynamisme, il faut le « replacer dans le contexte plus global des évolutions de l’économie minière ». De l’analyse de l’Ifri, si l’avenir minier de la zone dépend évidemment des ressources qu’on y trouve, les industries « ne peuvent se développer de manière durable sans des conditions politiques et fiscales favorables ». Les cinq pays cités se doivent, indique ce Centre, de mettre en œuvre des stratégies pour attirer les investisseurs et faire fructifier leurs potentialités.
Ifri souligne, à cet effet, que la multiplication des permis de prospection minière au Sahel ne doit pas occulter ces dynamiques et stratégies. Il s’agit, croit-il, de stratégies qui « ne sont pas toutes vertueuses et qui posent des questions plus profondes sur le type de développement possible » pour les cinq pays : Mauritanie, Sénégal, Mali, Burkina Faso et Niger.
Lire aussi
04/02/2013- Niger : Mahamadou Issoufou retire à Areva son exclusivité sur l’uranium
19/02/2014- Mali: Papillon Resources obtient le sésame d’exploitation de 30 ans pour l’or de Fekola
08/06/2013- Sénégal : Téranga Gold Corp portera de 3 à 5% sa redevance minière
Accra, Ghana