(Agence Ecofin) - En Afrique du Sud, le rapport parlementaire sur la gestion de la SABC insiste sur le cas des journalistes licenciés lors de la crise éditoriale survenue en juin 2016 au sein du groupe audiovisuel public.
Ils étaient 8 à être licenciés pour avoir critiqué une décision du top management interdisant la couverture de toute manifestation violente à travers le pays. Le tollé suscité et les suites judiciaires avaient contraint la SABC à revenir sur sa décision. Mais le journaliste Vuyo Mvoko n’avait pas été réintégré sous le prétexte qu’il avait toujours été un non-permanent au sein de la SABC.
Le rapport d’enquête parlementaire revient sur le cas de ce journaliste dont la requête avait été rejetée par la Haute cour de justice de Johannesburg. Dans leurs investigations, les députés sud-africains ont donné la parole aux autres journalistes mêlés à cette affaire. Ceux-ci demandent unanimement que Vuyo Mvoko soit réintégré à la SABC, sans considération du type de contrat qui le liait à l’entreprise. Ils demandent également la réintégration d’un autre journaliste licencié lui-aussi. Il s’agit de Kgaugelo Magolego, correspondant de la SABC dans la ville de Polokwane.
L’enquête parlementaire rapporte les arguments avancés contre le licenciement de ces 2 professionnels. Leur mise à l’écart était illégale autant que celle des 7 autres journalistes qui ont été réintégrés.
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Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.