(Agence Ecofin) - Selon Bloomberg, le gouvernement angolais aurait contacté certaines banques internationales dont l'américain Goldman Sachs, pour mobiliser de l'argent, dans un contexte marqué par le recul de près de 52% du prix du baril du pétrole, matière première dont l’Angola est le deuxième producteur en Afrique derrière le Nigeria.
Rappelons que le 8 janvier 2015 dernier, le quotidien officiel angolais Jornal de Angola faisait savoir que le président de ce pays qui tire actuellement deux tiers de ses revenus de la vente du pétrole, a autorisé son gouvernement à emprunter 250 millions $ auprès de GemCorp Capital, une firme d'investissement fondée en septembre 2014 par Atanas Bostandjiev, et un ancien de Goldman Sachs.
Récemment le ministre angolais des finances a indiqué que le gouvernement envisageait de réduire ses dépenses, notamment dans le secteur de l'éducation. Il a aussi annoncé le gel du recrutement au sein de l'administration publique. Le montant pour lequel l'Angola devrait solliciter les banques internationales n'est pas encore connu.
Mais on se souviendra que dans le cadre de la loi de finance 2015, le gap de financement à compléter était de 1,031 trillions de kwanzas, soit environ 10 milliards $, hors incident des prix pétroliers.
Idriss Linge
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.