(Agence Ecofin) - Afin de créer un environnement tunisien propice à l’essor des start-up, Mohamed Anouar Maarouf (photo), le ministre des Technologies de la communication et de l’Economie numérique, a déclaré que son département planche actuellement sur un projet de loi dénommé Start-up Act.
Le 18 avril dernier, à l’ouverture de la 2ème édition du Salon international des technologies de l’information et de la communication dédié au continent africain (SITIC Africa 2017), qui se tient à Tunis jusqu’au 20 avril 2017, le responsable a souligné que cette loi permettra de « libérer et réaliser le plein potentiel entrepreneurial de la Tunisie ».
D’après Mohamed Anouar Maarouf, à travers Start-up Act, « on veut, en Tunisie, créer notre propre expérience, notre propre voie du succès (...), que l'institution tunisienne qui a une idée innovante puisse la développer et l'exporter à l'international et réaliser de grands gains comme Skype en Estonie, Matkoub en Jordanie ou encore Facebook aux Etats-Unis (…). En Tunisie, et après un diagnostic, nous avons découvert qu’il y a du potentiel mais qu'il y a également un plafond de verre. Il y a aussi trois types de freins à leur évolution: des freins administratifs et réglementaires, freins de financement et des freins d’accès à l’international».
Youssef Chahed, le Premier ministre, a souligné que la Start-up Act est l’un des axes essentiels de la stratégie « Tunisie Numérique 2020 ». Elle va moderniser le cadre réglementaire et améliorer la gouvernance des investissements pour les entreprises du secteur télécoms, informatique et numérique.
Muriel Edjo
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