(Agence Ecofin) - Selon Reuters, l’Egypte serait actuellement en négociations avec la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et la FAO. L’objectif visé par ces pourparlers serait la réduction du coût des importations de blé du pays.
Le pays qui veut réduire ces frais de 10 $ par tonne de blé, a indiqué, via son ministre des approvisionnements Khaled Hanafy, que la manœuvre a pour but de préserver ses réserves de devises. Celles-ci ont été durement affectées par le printemps arabe qui était survenu en 2011 et étaient passées sous la barre des 15 milliards de dollars (le montant nécessaire pour couvrir la facture des importations totales du pays sur trois mois).
Si depuis 18 mois, ces réserves de devises sont au-dessus des 15 milliards de dollars, il importe pour le pays qu’elles retrouvent leur niveau d’antan (environ 36 milliards de dollars). Aussi, l’Egypte, l’un des plus gros importateurs de blé de la planète, consacre-t-elle une attention particulière aux négociations en cours.
Aaron Akinocho
Meknès, Maroc.