(Agence Ecofin) - Lors de la survenue de phénomènes climatiques sur l’île de Madagascar (rafales de vent, inondations, cyclones, etc.), les télécommunications figurent toujours parmi les premiers services à connaître une interruption qui entrave la réception des appels à l’aide et la coordination efficace des secours. Garantir la continuité des services télécoms revient donc à mieux protéger les équipements de transmissions. Pas à travers une surveillance par des forces de sécurité, mais à travers des normes d’installations qui leur permettront de résister aux diverses intempéries.
Le 14 juin 2016, un atelier a été organisé, à cet effet, par la Cellule de Prévention et Gestion des Urgences à la Primature (CPGU). La rencontre, financée par la Banque mondiale, à travers son mécanisme IDA (Association internationale de développement), avec l'appui technique du cabinet Socotec Infrastructures, s’est tenue au restaurant Le Pavé Antaninarenina. Elle a permis aux participants de mettre sur pied des dispositions techniques et réglementaires pour que les infrastructures télécoms puissent désormais résister aux vents, inondations, foudre, séismes et incendies.
Il est également prévu l’actualisation des manuels techniques utilisés jusqu'à présent pour l’installation des équipements télécoms, en tenant compte des spécificités climatiques et environnementales des zones d'implantation des réseaux télécoms. D’après Mamy Rakazanaivo, le secrétaire exécutif du CPGU, les infrastructures télécoms doivent «faire l'objet de dispositions spécifiques pour garantir le maintien de leur fonctionnement au regard des enjeux stratégiques qu'elles représentent ».
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