(Agence Ecofin) - La ministre de la Poste, des technologies de l’information et de la communication, Zohra Derdouri, a déclaré hier, lors du forum du quotidien algérien El Moudjahid, être opposée à l’ouverture du capital de l’opérateur historique des télécommunications Algérie Télécom. L’Etat qui a retenu cette société publique et plusieurs autres pour une entrée à la bourse d’Alger, avec ouverture de 20% de leur capital social afin de dynamiser le marché financier algérien, n’a pas encore lancé l’opération.
La ministre des télécoms qui a indiqué attendre encore des orientations du gouvernement dans ce sens a souligné que « dans le cas où il y a demande d'ouverture du capital d'AT, je défendrai ma position jusqu'à ce qu'on me prouve le contraire ».
Elle estime qu'un pays, quel qu'il soit, en l’occurrence l’Algérie, doit avoir un opérateur qui lui est propre, pour préserver notamment sa sécurité et sa souveraineté. Pour plusieurs Algériens, réagissant aux propos de la ministre, refuser l’ouverture du capital d’Algérie Télécom c’est vouloir laisser le champ libre à « la faiblesse et à la médiocrité » qui caractérisent cette entreprise. Des investisseurs étrangers obligeraient l’entreprise à adopter une gestion plus pointue.
En attendant que l’Etat se décide à ouvrir le capital d’Algérie Télécom, deux entreprises télécoms mondiales ont déjà manifesté leur intérêt pour cette opération. Il s’agit du groupe français Orange et du britannique Vodafone.
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