(Agence Ecofin) - L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a, dans un rapport publié aujourd’hui, jugé insuffisantes les différentes contributions jusque-là soumises par certains pays devant prendre part à la conférence climatique de décembre à Paris.
Selon l’agence, ces différentes propositions permettront, certes, de diminuer les émissions liées au secteur énergétique, mais seulement à partir de 2030. Or, « tout retard pour agir sera couteux » d’après elle.
Selon Fatih Birol qui prendra la tête de l’agence en septembre, il est possible de plafonner dès 2020, les émissions de gaz à effet de serre avec des technologies déjà prouvées et ceci, sans bouleversement économique. Il suffira pour cela d’agir sur le secteur énergétique qui, à lui seul, émet deux fois plus de gaz que toutes les autres sources d’émission confondues.
Pour cela, il faudra supprimer progressivement les centrales à charbon ainsi que les subventions dédiées aux énergies fossiles. Les investissements dans le secteur des énergies renouvelables devront augmenter et l’efficacité énergétique devra devenir une norme dans l’industrie, le bâtiment et les transports.
L’Agence préconise également une révision quinquennale des objectifs climatiques afin de pouvoir augmenter leurs ambitions et la mise en place de procédure de contrôle d’atteinte des différents objectifs fixés.