(Agence Ecofin) - Liliane Ploumen (photo), ministre néerlandaise du Commerce extérieur et de la Coopération au développement, s’est félicitée, le 12 novembre, d’un processus de traçabilité réussi à Rubaya, zone d’exploitation de cassitérite, de coltan et de manganèsedans le Nord-Kivu, rapporte la radio onusienne Okapi.
« Cela rassure les multinationales comme Phillips, Blackberry et Motorola qui ont déjà annoncé leurs intérêts pour les minerais stannifères de Rubaya, détachés de toute connotation de minerais de sang », a affirmé Liliane Ploumen, au terme d’une visite officielle de 48h en RD Congo. La RDC est, selon la ministre néerlandaise, un pays dont les ressources sont « très intéressantes » pour les investisseurs locaux et étrangers pendant que le climat des affaires « reste à améliorer ». « Je pense, bien-sûr, que le gouvernement devrait prendre cela au sérieux et y travailler », a dit Liliane Ploumen.
Rubaya est une zone pilote pour le processus de traçabilité qui a été initié par le gouvernement de la RDC dans le cadre du Programme gouvernemental de stabilisation et de reconstruction de l'Est du pays, avec l’appui des partenaires, pour la commercialisation d'un minerai propre. Le processus se focalise sur, notamment, le coltan, l'étain, la cassitérite et autres minerais très prisés dont regorge le sous-sol de la RD Congo où la région du Kivu détiendrait entre 60 et 80 % des réserves mondiales de coltan.
Le Burundi aurait été déjà séduit par l’expérience de la RDC et a entrepris de s’en inspirer pour assurer la traçabilité sur le coltan, le wolframite et la cassitérite, après la levée de l’embargo frappant la vente de ces minerais depuis 2012.
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Accra, Ghana