(Agence Ecofin) - Les pays de l’Afrique de l’Est vont-ils durcir la législation sur les ruptures de câbles? C’est la question soulevée par les perturbations sur l’Internet et les télécommunications, depuis qu’un navire a sectionné accidentellement le (The East African Marine System) au port kenyan de Mombassa.
Le directeur général de MTN Ouganda, Thembi Khumalo, a déclaré qu’il espère « que la leçon qui sera tirée [de cet incident] va pousser les gouvernements des pays de l’Afrique de l’Est à renforcer les lois sur le vandalisme des infrastructures de télécommunications, parce qu’il a un impact massif et négatif sur le développement économique ». Il a ajouté que « c’est un problème régional dans toute l’Afrique de l’Est » qui « est en train d’avoir un grand impact sur la connectivité Internet de tous les opérateurs ».
Des acteurs du secteur des TIC de la région pensent que, même s’il faut encore déterminer la suite à donner à un navire qui sectionne accidentellement un câble sous-marin en jetant son ancre dans une zone à accès limité, les coûts énormes de pose des câbles, les risques de dommages et les délais de réparation constituent l’une des raisons pour lesquelles l’accès à Internet reste encore élevé en Afrique.
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.