(Agence Ecofin) - Selon le site d’informations afrique-sur7.fr, l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI) serait à l’origine du retard enregistré dans la fusion des opérateurs télécoms Comium, Oricel et Café Mobile.
Annoncée en début 2014 par Bruno Nabagné Koné, le ministre de l’Economie numérique et de la Poste, le processus de fusion qui devait se faire avant la fin de l’année 2015 n’est toujours pas engagé.
Les raisons de ce retard seraient dues à l’ARTCI qui rejette cette solution au regard de la crise sociale que pourrait engendrer la vague de licenciements provoquée par cette fusion. En effet, au sein du nouvel opérateur formé par les trois petits opérateurs, un poste ne pourra pas être occupé à la fois par les trois employés qui l’occupait chacun à Comium, Café Mobile et Oricel.
La fusion des petits opérateurs télécoms avait été demandée par le ministère de l’Economie numérique et de la Poste afin de restructurer et redynamiser le secteur télécoms national. Riche de six opérateurs télécoms (Orange, MTN, Moov, Comium, Café Mobile et Oricel) le marché télécoms ivoirien n’est trusté que par trois opérateurs (Orange, MTN et Moov) qui pèsent près de 93% de part de marché.
Comium, Café Mobile et Oricel, hormis leur clientèle réduite, leur faible couverture du territoire national, doivent également à l’Etat plusieurs milliards de Fcfa résultant du non-paiement de diverses charges fiscales et redevances. Autant de défauts qui, aux yeux du ministère de l’Economie numérique et de la Poste qui souhaite un marché télécoms mieux équilibré avec le 4ème opérateur issu de leur fusion, compromettent leur survie.
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.