(Agence Ecofin) - Le ministre des Mines de la RD Congo, Martin Kabwelulu (photo), a déclaré que le gouvernement ne s’opposera pas à la cession par Fleurette Group, de sa participation (31%) dans la mine de cuivre et de cobalt Mutanda, à son partenaire suisse Glencore (69%). C’est ce que rapporte Bloomberg, quelques jours après l’annonce par Glencore de sa volonté d’augmenter sa participation dans la mine Mutanda.
«Je ne crois pas que l'Etat ait besoin d'autoriser des changements de propriété dans le projet Mutanda», a déclaré M. Kabwelulu, répondant aux questions de l’agence qui cherchait à savoir si le gouvernement agirait de la même manière qu’à Tenke Fungurume (lors de la cession par Freeport de sa participation à China Molybdenum). «Ne confondez pas Mumi [autre nom de Mutanda Mining, filiale qui gère Mutanda Ndlr] avec TFM, ce sont des situations différentes. TFM est un contrat dans lequel l'Etat est actionnaire, tandis que Mumi est une entreprise à 100% privée», a-t-il poursuivi.
Pour rappel, Glencore a déclaré être en train d’étudier les options qui s’offrent à elle, et pourrait bien acheter tout ou partie de la participation de 31%, détenue par son partenaire Fleurette Group, propriété du milliardaire israélien Dan Gertler, dans le projet Mutanda.
La mine Mutanda est située dans la province de Katanga, en RD Congo. De janvier à septembre 2016, elle a produit 162 300 tonnes de cuivre et plus de 18 000 tonnes de cobalt. Elle est considérée comme l’un des principaux actifs de croissance de Glencore et une des plus grandes mines en RD Congo.
Louis-Nino Kansoun
Accra, Ghana