(IAER ) - L’Initiative de l’Afrique sur les énergies renouvelables (IAER) est un effort transformationnel de l’Afrique et mené par l’Afrique pour accélérer, intensifier et exploiter l’énorme potentiel du continent en matière de sources d’énergie renouvelables.
Avec l’appui de tous les chefs d’État et de gouvernement africains, l’initiative a été lancée lors de la COP21 à Paris en 2015. L’IAER permettra à l’Afrique de passer rapidement à des systèmes énergétiques modernes, renouvelables, intelligents et capables à la fois de soutenir l’industrie et d’atteindre les personnes qui n’ont actuellement pas un accès adéquat aux services énergétiques modernes. L’Initiative vise à atteindre au moins 10 GW de capacité de production nouvelles et supplémentaires d’énergie renouvelable d’ici 2020, et un accès universel à l’énergie d’au moins 300 GW d’ici 2030.
Dans sa phase initiale, l’IAER attribuera des projets individuels d’énergie renouvelable en accord avec ses critères ambitieux axés sur l’accès, l’environnement et le développement durable. Dans les étapes suivantes, la priorité de l’Initiative consistera à accompagner les pays africains à adopter des politiques nationales transformatrices et à accroître considérablement leur ambition en matière d’énergies renouvelables — et à mobiliser le financement public international nécessaire pour conduire ces efforts.
A travers l’IAER, les pays africains prennent effectivement les devants sur la scène internationale et tracent la voie permettant à l’Afrique d’être le leader en matière d’énergies renouvelables.
RÉALISATIONS 2016-2017
Depuis son lancement à la COP21 (Décembre 2015), l’IAER a:
Depuis la dernière réunion du conseil d’administration en Septembre 2017, 5 nouveaux programmes et projets d’investissements sont en évaluation au niveau de l’IDU. Ils seront initialement présentés à la considération du conseil d’administration à sa prochaine réunion en Janvier 2018.
PROCHAINES ÉTAPES 2018-2020
ACTION IMMÉDIATE
L’Initiative de l’Afrique sur les énergies renouvelables passera en 2018 de la phase d’établissement à une phase de pleine opérationnalisation. Pour la première moitié de 2018 cela signifie:
ACTIVITÉS INTERMÉDIAIRES
Vers la fin de l’année 2018, l’IAER portera progressivement son attention sur la deuxième phase de l’Initiative (2020-2030). Les deux prochaines années poseront les bases solides pour des mesures transformatrices qui visent à ajouter d’ici 2030 au moins deux fois plus de capacité de production d’énergie sur le continent grâce aux énergies renouvelables. Cela signifie:
CITATIONS DU PRÉSIDENT ALPHA CONDÉ SUR L’INITIATIVE DE L’AFRIQUE SUR LES ENERGIES RENOUVELABLES
”L’Initiative de l’Afrique pour les Energies Renouvelables (AREI) a été lancée à Paris à la COP 21 comme l’un des résultats les plus significatifs du sommet sur le climat. Approuvé par tous les chefs d’État africains, le cadre et le plan d’action ambitieux de l’AREI concrétisent les actions transformatrices qui doivent être menées simultanément pour réaliser l’Accord de Paris, les objectifs de développement durable et les aspirations nationales de développement.”
”Grâce au soutien et aux conseils de l’AREI, les pays africains doivent assurer un accès universel à l’énergie pour le bien-être de tous les citoyens et communautés en adoptant directement des systèmes d’énergie renouvelable et sobre en carbone dans le futur.”
”Tout en ayant le moins contribué au changement climatique et en étant le continent le plus vulnérable à ses impacts, les pays africains à travers l’AREI prennent le leadership international et encouragent d’autres pays à augmenter leurs engagements en donnant l’exemple. AREI est l’un des efforts les plus significatifs entrepris par le continent africain.”
”Les partenaires internationaux se sont engagés à soutenir les projets ambitieux de l’AREI avec 10 milliards de dollars pour la première phase 2015-2020. Bien que nous ayons déjà considéré un certain nombre de projets existants en phase avec les intentions de l’AREI, le grand défi et opportunité est maintenant de l’étendre à des efforts nouveaux et supplémentaires qui n’auraient pas eu lieu sans l’AREI ”.
«L’AREI est avant tout un cadre stratégique solide qui engagera les pays africains à mettre en place des incitations et des politiques qui permettront de réaliser des centaines, voire des millions de projets d’énergies renouvelables sur le terrain. L’AREI permettra une révolution des énergies renouvelables où les ménages, les communautés, les coopératives, les écoles, les hôpitaux, les municipalités ainsi que les petites et grandes entreprises et les services publics deviennent partout producteurs et consommateurs d’énergie renouvelable.”
”L’AREI innove en formulant des plans concrets pour tracer une nouvelle voie qui ne répète pas les erreurs des pays riches. Nous prenons la responsabilité de notre propre destin et nous sommes aux commandes. Pourtant, une grande partie du coût des investissements publics nécessaires doit être assurée par les pays les plus riches qui ont la capacité et qui ont le plus contribué au problème.”
”L’AREI innove en formulant des plans d’investissement concrets qui sont dans l’intérêt des pays développés et des pays africains - en réalité un plan Marshall pour le climat et le développement. Le financement de la lutte contre le changement climatique devient alors une approche attrayante et gagnant-gagnant qui peut rompre le mode de blocage des négociations actuelles sur le financement climatique. ”
”Les engagements financiers de 10 milliards de dollars doivent être alignées sur les priorités africaines. Mais ce n’est que le début, pour faire de l’Afrique un continent prospère et renouvelable, des engagements à plus long terme sont nécessaires pour les décennies à venir. Les bonnes nouvelles sont que les coûts de l’énergie renouvelable sont en chute libre et déjà souvent l’option la moins chère. Le financement climatique est nécessaire pour sécuriser les investissements nécessaires et accélérer cette tendance positive. ”
”L’AREI est maintenant sur la bonne voie pour permettre aux pays africains de prendre des mesures audacieuses. En tant que le Coordinateur des énergies renouvelables pour l’Afrique et le Président du conseil d’administration de l’AREI, je suis impatient de voir dans les années à venir l’Afrique prendre leadership sur la scène internationale, dans les réseaux intelligents et autres systèmes d’énergies renouvelables décentralisés. ”